Bon bon.
A l’heure actuelle, je suis quasi ensevelie sous des milliers de photocopies d’articles universitaire divers, y’a des bouquins ouverts partout dans ma chambre, parce que, oui oui, j’ai plus que 10 jours avant de rendre mon mémoire, et j’ai encore une cinquantaine de pages à écrire.
Heureusement, dans les livres clés sur lesquels reposent mon mémoire se trouve le Colloque de Cerisy, consacré à Boris Vian.
La structure du livre est la suivante : il y a la transcription écrite des interventions sur des thèmes précis de différents universitaires spécialistes de Vian, et, entre chaque intervention, la transcription fidèle des « discussions » qui suivent chaque intervention.
Et ben je vous le dis, des fois, c’est pas triste.
GUY LAFORET : Claude Léon ne s’explique pas sur le dégout que Boris Vian a pour Raymond Roussel, sinon par le fait que le premier ouvrage que Boris aurait lu de Roussel serait Comment j’ai écrit certains de mes livres. J’aimerais donc que Jean-Pierre Vidal précise un peu sa pensée.
JEAN-PIERRE VIDAL : Je crois que vous avez suffisamment compris le sens de mon exposé pour qu’il soit manifeste pour presque tous que je doive absolument ne pas intervenir.
MICHEL RYBALKA : Il manque de vidalité !
Haha : )
J'ai lu ce colloque il y a pas mal de temps dans un 10/18 qui sentait le grenier (je précise, j'aime bien). C'est sur Vian ton mémoire?
RépondreSupprimerouiiii moi aussi il sent le grenier !
RépondreSupprimerMon mémoire c'est: les mondes parallèles de Lewis Carroll et Boris Vian.
En gros, pourquoi y'a plein d'univers juxtaposés au sein de leur œuvre, quel effet de sens, etc...
Mon corpus : "sylvie et bruno" pour Carroll, "L'Herbe rouge" et "L'Automne à Pékin".
Qu'est ce qui a bien pu t'amener à lire ce colloque?!
Oh, c'est un super sujet ça! Je suis fan de Vian depuis très longtemps, j'ai fait des études de lettres et pendant pas mal d'années, j'ai lu tout ce que je trouvais sur lui. Et ça m'a fait rire, en général celui là personne ne l'a!
RépondreSupprimerD'accord ^^
RépondreSupprimerMoi j'aime vraiment bien la tension entre rire et horreur... c'est très particulier, et je me rends compte que beaucoup de gens sont très mal à l'aise face à Vian.