jeudi 31 mars 2011

Mes préférés...

millerandage

thébaïde

valétudinaire

melliflue

dithyrambique

mithridatisation

inanités

...

Voila mes mots préférés.
Je collectionne les mots rares, les oubliés, les non prononcés...

mardi 29 mars 2011

A.Z.E.R.T.Y.

J’aime qu’on me complimente sur ma vitesse de frappe à l'ordinateur.
C'est puéril, je sais : )
Ça me rappelle l’époque où je passait des heures sur MSN à l’insu de mes parents, et où un beau jour j’ai décidé que je ne regarderai plus mes doigts quand je taperai un message.
Depuis, j’ai amélioré mes performances et je suis maintenant capable de recopier un passage ou une citation d’un livre en gardant les yeux fixés sur le livre, presque à ma vitesse de lecture.
Presque.
Ptêtre que je devrais faire secrétaire dactylo au lieu de prof de français.
Au moins, je n’aurai que mes propres fautes à corriger.

Spring is back.

Les fontaines de la place de la Sorbonne glougloutent de nouveau.
Y’a de plus en plus de feuilles sur les arbres.
Y’a même une dame qui est venue me demander la recette de mon cake épinard-chèvre alors que je faisais ma pause de midi sur un banc.
Une parisienne parlant à une autre parisienne.
C’est fou, le bruit des fontaines est tellement assourdissant qu’on n’entend même plus le vacarme de la circulation de la rue attenante, à savoir, le Boulevard St Michel.

J’aime le printemps.

vendredi 25 mars 2011

Y'a du vert sur les arbres...

... et heureusement.

Parce que, quand même, vu comment le monde est tout de traviole, on en a bien besoin de ces petites pousses vertes de la couleur de l'espoir.
Oui oui, je n'ai pas peur de le dire, le fait que nous soyons en troisième guerre mondiale contre Kadhafi et que les brocoli nippons soient irradiés est beaucoup plus facile à supporter sous le soleil.
Trève de plaisanterie, une jeune idéaliste de ma connaissance me demandait hier de lui citer deux trucs qui allait bien dans le monde.
J'ai eu du mal, mais j'ai trouvé:
-il fait 20°C à l'ombre
-Arte a battu des records d'audience avec le documentaire "notre poison quotidien", signe d'un potentiel début de prise de conscience d'une nécessité probable de prendre un petit peu en compte les problématiques environnementales.*

Life is beautiful.


* Si vous avez "loupé le coche", comme dirait ma colloc' de frangine, vous vous pouvez vous rattraper le 26 mars à 14 h 30 et le 14 avril à 14 h 45.

vendredi 18 mars 2011

Je ne me tairai pas.

Non, je ne respecterai pas le "bloggers day of silence".

A la suite de la bouseuse, je ne me tairais pas.

Certains parlent de l'indécence du débat sur le nucléaire, récupéré par les politiques de tous bords, entre notre cher président qui dit "qu'il n'est pas question de sortir du nucléaire" et Cohn Bendit qui exige un référendum sur le nucléaire.

Indécence du débat, donc, qui, selon certains, occulte la souffrance des japonais face à ces multiples catastrophes (dont le tsunami, dont plus personne ne parle.)
Certes.
Mais peut-être que c'est le bon moment pour se reposer des questions fondamentales.
Plutôt que de se demander si nos centrales sont sûres, on ferait peut-être mieux de se poser la question du stockage des déchets.
A quoi bon avoir des centrales qui n'explosent pas si on est incapable de rendre inoffensif des tonnes et des tonnes de déchets radioactifs?
Leur nocivité est moins brutale mais pas moins grave.

D'autant plus que sans parler de tremblement de terre ou de Tsunami, les centrales françaises sont menacées: vieillissement de certaines et prolongement de leur durée de vie à l'encontre de toute règle de prudence, risque lié à la difficulté de refroidir les réacteurs en cas de canicule, risque terroriste, et j'en passe.

Alors non, je ne me tairai pas.
Pas tant que tout les français auront pris conscience du risque nucléaire, et surtout pas tant que l'humanité n'aura pas compris que le véritable débat n'est pas "est ce que nos centrales sont sûres?" mais :

"Pourquoi continuons nous à investir des milliards dans une énergie à risque, polluante, mettant en danger l'humain et les générations futures?"


Des questions?
Les commentaires sont la pour ça...
Si vous êtes trop timide, allez jetez un coup d'oeil sur le site sortons du nucléaire.

mardi 15 mars 2011

Epiphany

Grâce à l'homme-qui-dessine-Totoro, j'ai découvert le chocolat au lait à 65% de cacao et ça a changé ma vie.
Peut-être que ça va faire avancer mon mémoire d'un coup, tellement cette révolution gustative est énorme, va sûrement y avoir des répercutions dans ma vie, c'est pas possible autrement.

50kg

Ma colloc' de frangine veut donner son sang.
Problème, elle est à la limite du poids minimal, qui est de 50kg. Du coup, la première fois qu'elle a tenté d'aller sauver des vies, ben elle s'est faite recaler.
Depuis, on essaye de trouver des stratagèmes pour l'alourdir un peu.

-euhh... t'as qu'à mettre tes kickers et deux paires de chaussettes?
-c'est ce que j'avais fait, ça ne suffit pas!
-bon ben... un collier super lourd, et une barrette à cheveux en fer forgé.
-ah ouais, pas bête. Et puis une ceinture à boucle métallique et des boucles d'oreilles.
-oui et tu pourrais aussi mettre des plaques de plomb dans tes poches, tu mets un haut genre tunique qui descend assez bas, comme ça on ne voit pas les poches de ton pantalon.
-génial! j'avais pensé prendre des poids de balance comme chez mamie, mais t'as raison, les plaques ce sera plus discret.

...

Bref. Rien que de très banal, finalement !
Jusqu'à ce qu'hier ma frangine me parle d'un de ses potes qui s'entraîne à courir avec des bracelets de muscu autour des chevilles.
J'hallucine.
On a pensé à des plaques en plomb et à des barrettes en fer forgé, et on n'a pas pensé à planquer bêtement des bracelets de muscu aux chevilles, sous un pantalon patte d'eph'.
On est des amateurs.

PS: allez donner votre sang, bande d'égoïstes!

jeudi 10 mars 2011

Je délaisse, tu délaisses, elle délaisse ce blog

Bon.
Je raconte rien parce que... Rien.
Il ne se passe rien, je lis des trucs pour mon mémoire, je n'avance pas mon mémoire, ça me stresse.
Ah si.
J'ai deux nouveaux élèves en cours particuliers. Des garçons.
C'est bizarre, j'ai toujours eu que des élèves filles et la, paf, deux garçons.
C'est marrant, ça parle moins que les filles les garçons, mais ça rigole plus à mes blagounettes débiles...
Probablement parce qu'ils ne peuvent résister à mon charme : )

mardi 1 mars 2011

Paulette Lestafier n'était pas si folle qu'on le disait.

J'ai un séminaire très intéressant intitulé "Figures de l'héroïne, le roman de l'artiste au féminin".
Petit test.
Pouvez-vous me citer une femme peintre?
Pouvez-vous me citer une femme compositrice?

Si je pose la même question pour des hommes, nul doute que de multiples noms vous viendront à l'esprit.
Tout ça pour démontrer que la création artistique féminine est quasi inconnue, tout ça à cause des vilains monsieurs qui croient qu'ils sont plus forts que nous et que de toute façon, les femmes ne sont bonnes qu'à enfanter, qu'elles feraient mieux de s'occuper de leurs gosses avant de gribouiller ou d'écrire des romans, qui seront forcément mièvres et niaiseux puisque la femme n'est que sensibilité, c'est bien connu.

Bref, je vous passe les différentes thèses (sociales, "biologiques", anthropologiques, historiques...) pour expliquer le pourquoi du comment de la rareté de la production artistique féminine.

Tout ça pour dire que pour valider ce séminaire, on doit faire une dissertation sur un roman écrit par un auteur femme à propos d’une artiste femme.
Et bien laissez-moi vous dire que ça ne court pas les rues…
Alors que je tentais désespérément de trouver un autre exemple que Colette, tout d’un coup j’ai eu une illumination.

Anna Gavalda est une femme, right ?
Camille, c’est une artiste peintre, non ?

Voila.

Je vais faire mon mini mémoire sur Ensemble, c’est tout.



[Sans rire, je connais trois personnes qui font leur mémoire sur Twilight, alors ptêtre que ça passerait. Mais je crois que je ne vais pas oser.]

Why on earth are you teaching in French?!

Chère université de la Sorbonne,

J’ai à vous faire part de quelques remarques dans le cadre de la perpétuelle amélioration de vos services et de vos enseignements, chose qui vous tient à cœur, je l’espère.

Tout d’abord, il serait judicieux que les notes d’anglais servent à valider le semestre de master recherche.
Oui, nous avons des notes, oui, nous devons choisir un séminaire d’anglais, oui, nous devons faire acte de présence, oui nous devons passer un examen, oui nous devons avoir plus de 10/20, mais non, cette note ne compte pas dans notre moyenne. Vous voudrez bien corrigez cette aberration au plus vite, j’en suis persuadée.

Ensuite, pourriez-vous obliger les professeurs d’anglais à enseigner dans la langue supposée maîtrisée par eux, à savoir, l’anglais ? Qu’on ne vienne plus se plaindre du niveau pitoyable des français en shakespearien si même les profs de la Sorbonne, face à des élèves de master en littérature comparée, estiment que nous ne sommes pas dignes d’assister à des cours en VO.
Un cours sur les origines du Jazz, aussi intéressant soit-il, s’il est en français, ne fera pas progresser linguistiquement parlant les habitants du pays de la baguette et du béret.

Bien à vous, salutations, etc, etc.


[vous avez vu, je râle, ein, mais pas à propos de la bibliothèque Ste Barbe. Il faut savoir varier les plaisirs.]