samedi 16 octobre 2010

Les petits plaisirs de la vie...

L'université de la Sorbonne est en travaux. Peut-être est-ce une tactique pour virer tous les étudiants, potentiels fauteurs de troubles et auteurs de tags en tous genres dans l'amphi Richelieu. Quoi qu'il en soit, le fait est là: la majorité des cours de mon M2 se déroulent en dehors de l'ancestrale université. Résultat, j'ai cours dans des caves. Oh, pas de vraies caves, quand même. Mais des salles qui ont toutes les propriétés d'une cave: pas de lumière du jour, éclairage artificiel trop rare. Pas de table. Pas de tableau. Autant vous dire que tenir un TD d'ancien Français dans ces conditions, à savoir dans une salle obscure du MK2 Hautefeuille boulevard St Germain, ça relève de l'exploit. Heureusement, notre prof, du haut de ses vertigineuses bottines Chloé est allée faire du charme aux appariteurs. Depuis jeudi dernier, on peut donc regarder les nuages défiler dans le ciel alors qu'elle égraine son chapelet de palatalisations, de diphtongaisons spontanées et toute la cohorte de bascule de l'accent et de triangle vocalique. Et, comble du luxe, on a des tables. Et un tableau.
Le bonheur tient vraiment à pas grand chose : )

lundi 4 octobre 2010

Ghost story, the end.

Le mystère des oeufs et du pot de crème fraîche a été levé.
Je tiens à remercier Arsène Lupin qui fut et est toujours mon modèle en matière d'investigation.
J'ai donc appelé mon autre frangine, celle qui n'est pas ma colloc'.
Il s'est avéré qu'elle était passée dans l'après-midi afin de faire une quiche.
Oui oui, elle devait faire un plat salé pour un repas entre amis le soir même, et comme elle était sur Paris et qu'il y a un four dans mon appart', elle s'est dit: "tiens donc, pourquoi n'irais-je pas cuisiner la-bas?".
Voila.
Pas de fantôme. Juste une frangine qui fait des quiches.
Life is just SO predictable.

Il pleut...

La poste a perdu une missive que j'ai envoyé il y a trois semaines à l'homme-qui-a-la-main-verte. Je suis donc allée au bureau de poste de mon village pour voir ce que je pouvais faire.
Au guichet, la dame me demande si j'avais indiqué mon adresse au dos.
Comment lui expliquer que je ne le fais jamais pour que le destinataire ait la surprise de l'expéditeur?
Après m'avoir jeté un regard plus que réprobateur, elle consentit à me donner un formulaire de réclamation.
Well.
Après avoir renseigné les adresses respectives de l'expéditrice et du destinataire, dans la partie "description de la lettre égarée", j'ai écrit:
"Signe distinctif du courrier: sur l'enveloppe est écrit 'iiiil pleut, est-ce de ma faute à moi, si les carreaux de l'usine, sont toujours mal lavés?'*."
Bon. Je pense qu'avec cet indice en or, les services de renseignement postaux devraient mettre la main dessus en deux coups de cuillère à pot.

* Chanson de Jacques Brel, dont je ne connais que ce fragment, car mon père le chantait à chaque fois qu'il pleuvait. Et le jour de l'envoi, dire qu'il pleuvait serait une litote.

vendredi 1 octobre 2010

Ghost story

Des oeufs et un pot de crème fraîche sont apparus dans mon frigo.
Ni ma colloc' de frangine ni moi-même n'en avons acheté.
A moins que le locataire précédant ait gardé un double des clés afin de nous faire des blagues, je ne vois qu'une seule solution.
Notre appartement est hanté.