lundi 27 septembre 2010

Ah oui. Au fait.

Higgledy-piggledy est mon mot préféré en shakespearien.
ça veut dire "sans dessus dessous", en bazar, pas rangé en tout cas.

Je me rappelle très précisément du moment où je l'ai appris. En Khâgne, on ingurgite des listes de vocabulaires dans un bouquin infâme qui devrait être recensé comme une torture par l'ONU: "Le mot et l'idée".
Au milieu de "bétonnière", "myosotis" et "garde manger"*, et bien il y avait "higgledy piggledy".
J'ai vécu pendant un an en Écosse et aucun autochtone ne l'a prononcé en ma présence, moi même ai du l'utiliser deux fois au grand maximum.
Mais c'est resté mon mot préféré.

D'où le nom de ce blog.
Je n'étais pas peu fière de mon idée, de son originalité.
Je me suis dit : PERSONNE n'y aura pensé, c'est certain.
Mais un autre génie avait eu l'idée avant moi.
Du coup j'ai du rajouter "and" au milieu.
Too bad...



* respectivement "concrete mixer", "forget-me-not" et "larder", lecteur ignare.

Ma vie est passionnante

Si j’avais FaceDeBouc, j’aurai pu écrire sur mon mur : « ce matin, j’ai mangé des crêpes, miaaaam !! »
Et puis tous mes amis auraient cliqué sur « j’aime » ou mis un commentaire oiseux du style « trop de la chance », ou « moi aussi j’aime les crêpes ».
Avec un peu de chance, un ami des amis des amis de mes amis, attiré par cette bonne odeur de crêpe beurre sucre, se serait permis de m’inviter à rejoindre le groupe « plus de crêpes à la cantine ».
J’aurais dit oui, bien sûr, le libre accès démocratique à la crêpe étant une des causes humanitaires qui me tient le plus à cœur.

Mais je n’ai pas de profil.
Alors à la place j’en parle ici, en espérant que quelqu’un écrira dans les commentaires « trop cool les crêpes !! » et que s’en suivra le début d’une longue amitié, renforcée par la création du FLC (Front de Libération des Crêpes) et l’organisation de crêpes parties géantes à l’échelle planétaire.

En vrai, le monde entier se fiche que je mange des crêpes. Mais la belge qui sommeille en moi, elle, est bien contente.

vendredi 24 septembre 2010

Du sens pratique de la femme

Lorsque je décide d'acheter deux tabourets dans une sorte de dépot-vente qui emploie des personnes en réinsertion, j'ai des critères très précis.
Qu'ils soient propres.
L'homme-à-la-main-verte aurait sûrement regardé s'ils étaient bancals, ou s'il manquait une vis.
Résultat : j'ai des tabourets propres, certes.
En revanche, mieux vaut éviter de s'asseoir dessus si on tient à son coxis.
Je dis ça, je dis rien.