Bon bon.
Révélation du jour.
J'ai un Bac S.
Quand le sujet arrive dans une discussion de la vraie vie, les gens ouvrent toujours de grands yeux: "Quoi? Mais tu as fait une prépa littéraire et des études de littératures après un Bac S?!"
Ben oui.
Parce que figurez-vous que quand vous n'avez aucune idée de ce que vous voulez faire de vos dix doigts et qu'en classe de 2de vous êtes bons en tout, on vous dit : "allez en S, comme ça après vous pourrez tout faire."
Ils n'ont pas torts, ces gentils profs. Cela dit, si on leur avait prédit que je deviendrais une telle quiche en math, ils auraient ptêtre changé d'avis.
Bref, à la fin du premier trimestre de 1ere S, j'ai réalisé à quel point je kiffais la langue de Molière grave sa mère, alors que les équations avec des "x", des dérivés, des logarithmes qui ne perdent rien pour attendre (désolée pour cette super blague^^) et des produits scalaires, ben ce n'était pas mon fort.
Trop tard. J'ai bravement continué mon chemin, me frayant un passage dans la jungle peuplée de courbes exponentielles, d'oxydo-réduction et d'équations différentielles, avec pour seule arme ma calculatrice casio , assez bien fournie en antisèches - que celui qui n'a jamais rentré de formules dans sa casio me jette la première gomme - alors qu'à côté de ça je cartonnais en philo.
J'ai tout de même eu mon bac du premier coup, avec mention et 10/20* en math, s'il vous plait, un miracle provoqué par le régime suivant : un-devoir-type-bac-avec-mon-papa-tous-les-soirs-pendant-un-mois, preuve que j'étais pas si ramollie du cerveau.
C'est donc le cœur léger que j'entrai en prépa littéraire, frissonnant de ravissement à l'idée de tous ces livres qu'il faudrait lire, et toutes les dissert' qu'il faudrait écrire (je suis barge, ok.), laissant aux oubliettes les formules de math et de chimie sans aucun regret.
Bon. Super intéressant cet article, mais où veut-elle en venir??
Patience, ça vient.
Mais qui aurait cru que les équations me poursuivraient après mon M2 de littérature?!
Alors que je m'attaquais à la question du "nom", dans l'optique de l'épreuve de grammaire moderne du CAPES, voila sur quoi je suis tombée:
S = { X + P }
Je suis maudite.
[S = Substantif; X = extension du substantif; P = ensemble de traits constituants la définition du substantif]
[Je vous l'avais bien dit que j'allais arrêter de muter en blog culinaire!]
* Notons que ma moyenne annuelle de math en terminale était de... 4 / 20. Rappelons également que les math c'est coeff 9 ^^
Même expérience, mais mon masochisme m'a poussé jusqu'en Licence après un bac C (le dernier après c'était S)
RépondreSupprimerAujourd'hui prof de français... oui je suis toujours maso.
Bon courage.
Ah ben moi aussi, j'ai fait bac S. Mais pour faire de l'Histoire puis de l'archivistique, après. J'aimais bien les maths mais pas la philo. Eh oui, S, ça mène à tout (même si je ne vois toujours pas l'intérêt de la 3e loi de Kepler qui m'a traumatisée en physique pour calculer la masse d'une planète par rapport à sa distance à la terre à base de Pi au cube ou au carré, je ne sais plus. Non mais franchement, ça sert à qui, ça???)
RépondreSupprimerJ'approuve, j'approuve !! Enfin, quand je serai prof, j'essayerai de faire comprendre à mes élèves que y'a pas que "S" dans la vie..^^
RépondreSupprimerEnfin, vu la mondialisation galopante, le prochain bac à la mode sera ptêtre "ES", qui sait?
Oh une gomme.
RépondreSupprimerAh c'est moi.
Nan mais c'était une TI aussi, pas une Casio... :D
(Coeff 9 tu as fait spé math en plus...)
J'ai fait aussi un bac S, mais pour faire de la chimie donc cohérent. A l'inverse, j'ai jamais été folle du programme littéraire au lycée, même si j'étais partie pour ça au départ...
Et coup de bol je ne suis devenue une quiche en physique et en maths QUE en prépa :) (mais sinon j'aurais fait linguistique donc ça m'intéresse beaucoup tes cours que tu racontes)
youpiiiie ! Enfin quelqu'un qui n'a pas envie de fuir quand je parle de trucs abscons ! : )
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